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La CGT dit NON à la loi MACRON

la CGT personnels du conseil général du Var                                               le 26 janvier 2015
Projet de loi Macron

AGISSONS POUR LE PROGRÈS SOCIAL

ET UNE AUTRE RÉPARTITION

DES RICHESSES

Le 26 janvier, l'Assemblée Nationale commence l'étude du projet de loi Macron.

 

Ouvert 7j/7, 6h-Minuit

Voilà ce que les commerces pourront afficher l’année prochaine. A plusieurs reprises ces dernières années, les syndicats du commerce ont réussi à faire condamner par les tribunaux les grandes enseignes qui méprisent le droit au repos des salariés. On comprend mieux pourquoi le patronat tient à tout prix à changer la loi. Plutôt que de payer les salariés le dimanche, même avec une majoration (qui durera combien de temps, d'ailleurs?), la CGT préconise des hausses de salaires pour tous les jours de la semaine et un repos dominical en famille bien mérité !

 

Les licenciements pour motif économique encore facilités !

Le projet de loi Macron pour la croissance et l’activité, sous prétexte de créer de l’emploi assouplit encore les règles de licenciements collectifs : simplification des « petits licenciements », simplification des obligations de reclassement, exonération de la plupart des obligations prévues pour faciliter les reclassements, notamment des salariés les plus âgés ou fragiles, choix des licenciés à la discrétion de l’employeur...

 

Les Prud’hommes mis au pas

L’esprit de la loi Macron vise à éloigner les salariés de la justice. Le gouvernement développe des arguments mettant en cause la qualité de la justice prud’homale. Il reproche aux conseils des prud'hommes d’être une justice lente qui coûte cher…

Pourtant, nous rencontrons plus de problèmes de moyens avec un manque de juges départiteurs, de greffiers plutôt que de conseillers prud'homaux. Mais la loi préfère bâcler le traitement des licenciements plutôt que d'en durcir la législation.

 

La notion de secret des affaires

 

L’UGICT-CGT soutient les lanceurs d'alerte et dénonce l’introduction dans la Loi de la notion de secret des affaires. Le projet de loi prévoit de punir quiconque prend connaissance, révèle sans autorisation ou détourne toute information protégée au titre du secret des affaires d’une peine de trois ans d’emprisonnement et de 375.000 euros d’amende. Le projet de loi permet également aux sociétés de demander la non-publicité de leurs comptes annuels. Adieu, WikiLeaks. Et on parle encore de liberté ?

 

« Nouveaux pouvoirs de l’inspection », le come-back !

La partie législative de la réforme de l’inspection du travail, retoquée par le Parlement en début d’année dernière fait son retour dans le projet de loi Macron. Après avoir supprimé 10% des postes d’agents de contrôle, le gouvernement veut maintenant faire en sorte que les employeurs échappent le plus possible aux tribunaux et aux audiences publiques, en remplaçant des sanctions pénales par des amendes administratives qui seraient infligées (ou pas !) par le DIRECCTE ou en créant une procédure de transaction pénale.

 

Libéralisation des professions réglementées

Sous couvert de lutte contre les corporatismes ce projet de loi s’attaque aux protections et régulations collectives dont bénéficient les salariés et les citoyens. Elle s’en prend par exemple à toutes les professions de droit, avocats, avoués, notaires, huissiers, greffiers, afin de les soumettre aux « firmes » juridiques anglo-saxonnes qui s’empareront ainsi du traitement de nos successions et des ventes.

Alors qu’il aurait fallu transformer ces officines en service public et contrôler leurs actes et leurs coûts, elles vont, au contraire, être éclatées et davantage soumises aux puissantes et rapaces multinationales juridiques.

 

Libéralisation du transport de voyageurs en bus

C'est un non-sens écologique, contraire à l'esprit de transition énergétique vantée par notre Président. Plutôt que de développer le transport ferroviaire, porteur d'emplois industriels, le projet de loi préconise d'ouvrir les navettes autocar au secteur privé. Nul doute que ces opérateurs se jetterons sur les créneaux horaires rentables, sur les lignes rentables, oubliant au passage la notion de continuité du service public !

 

Les salariés ne sont pas « taillables et corvéables à merci » !!!

L’austérité, la casse des droits des salariés, la déréglementation :

ça suffit !!!!

 

Le patronat n'a pas besoin de sacrifices supplémentaires

de la part des salariés.

Les chiffres sont là : plus le temps passe, plus ils s'enrichissent,

et plus les droits des salariés sont amputés.

 

 

La CGT revendique une évolution contraire dans le monde du travail :

Hausse des salaires et des minima sociaux

et amélioration de la protection des salariés !

 
 
 
Syndicat CGT des Personnels 
du Conseil Général du Var